
Taking a different path to the one expected of him, Amadou Sanogo chose to study at the Institut National des Arts in Bamako, rather than train as an engineer. He studied the traditional technique of Bògòlanfini, iconic fabric of Mali, before turning to painting. Frustrated by the academic training he was receiving, Amadou Sanogo decided to pursue his own arts research and develop his own language. As a Humanist and freethinker, he is also fed by tradition, which constitutes a source of knowledge, wisdom and inspiration to him. In particular, Sanogo took a great interest in Bambara proverbs which he finds essential to the understanding of the diversity of Malian culture. In 2014, Sanogo opened Atelier Badialan 1 (AB1) in Bamako, where he welcomes young artists from multiple disciplines to share and create.
Sanogo’s recent exhibitions include Le Havre-Dakar, Museum du Havre, France (2017); The manuscripts, Flach Gallery, Stockholm (2017); Les points de l’individu, VOICE gallery, Marrakech (2017); Engagement, conscience, spiritualité, Espace d’art contemporain, Bourg-en-Bresse (2017); Folk Art Africain, FRAC Aquitaine, Bordeaux (2015) and Amadou Sanogo, Chapelle des dames blanches, La Rochelle (2015).
Né en 1977, Segou, Mali
Vit et travaille à Bamako, Mali
Amadou Sanogo a trouvé sa voie en dehors de celles qu’on lui avait tracées. On le voulait ingénieur, il a préféré l’Institut National des Arts (INA). Il se forme à la technique du bogolan, tissu emblématique de la culture malienne, avant de se tourner vers la peinture. Amadou Sanogo, contrarié par l’enseignement académique, décide de poursuivre ses propres recherches plastiques et développer son propre langage.
Humaniste et libre-penseur, il se nourrit également de la tradition qu’il utilise comme source de connaissances, de sagesse et d’inspiration. Il s’intéresse aux proverbes bambaras qu’il considère comme essentiels à la compréhension de la culture malienne dans toute sa diversité.Dès son plus jeune âge, il est respecté par tout son entourage pour sa capacité d’écoute et son objectivité. Engagé et fédérateur, il crée en 2014 l’Atelier Badialan au sein d’un quartier wahhabite où il accueille des jeunes artistes.