
Aboudia draws inspiration from local street culture in his hometown of Abidjan. He is noted for his heavily layered, brutally energetic paintings that combine an innocence and spontaneity with the portrayal of a dark interior world. Since the Ivorian civil war in 2011, his urban landscapes have been haunted by trauma; armed soldiers, ominous skulls, and a populace hemmed in by danger. Recent work continues to grapple with the hardships of daily life and the social inequalities of downtown Abidjan. Often claustrophobic and oppressive, his paintings achieve a careful balance between pathos and aggression.
In his imagery, Aboudia references characters from his direct neighbourhood, contemporary ‘Nouchi’ iconography, and more traditional forms of Vodou. Enigmatic details come in and out of focus, often only revealing themselves after several viewings. His expression of revolt in his everyday urban environment brings to mind artists such as Cy Twombly and Jean Dubuffet. Aboudia’s unrestrained use of violent figuration is a reminder of the power of paint to suggest the chaos of life.
Né en 1983 à Abidjan, Côte d’Ivoire
Vit et travaille à Abidjan, Côte d’Ivoire
Aboudia s’inspire de la culture locale de la rue dans sa ville natale d’Abidjan. Il est connu pour ses peintures d’une énergie brutale, composées de plusieurs couches épaisses, qui associent l’innocence et la spontanéité avec la représentation d’un monde intérieur sombre. Depuis la guerre civile ivoirienne en 2011, ses paysages urbains sont hantés par des traumatismes, des soldats armés, des crânes menaçants et une population en danger. Ses œuvres récentes font toujours face aux difficultés de la vie quotidienne et aux inégalités sociales du centre-ville d’Abidjan. Souvent claustrophobes et oppressives, ses toiles parviennent à un équilibre délicat entre pathos et agressivité.
Dans son imagerie, Aboudia fait référence à des personnages de son voisinage direct, à l’iconographie « Nouchi » contemporaine et à des formes plus traditionnelles de Vaudou. Les détails énigmatiques entrent et sortent du champ de vision, nécessitant souvent plusieurs regards avant de se dévoiler. Son expression de révolte dans son environnement quotidien urbain rappelle des artistes comme Cy Twombly et Jean Dubuffet. L’utilisation effrénée de la figuration violente souligne le pouvoir de la peinture pour évoquer le fracas de la vie.